Dans un couple à relations libres, il se peut qu’il soit difficile de connaitre le vrai père de l’enfant en cas de grossesse. Et parfois, le supposé père refuse automatiquement de prendre ses responsabilités envers l’enfant. Pour résoudre tout cela, la seule solution est la réalisation d’un test de paternité. Ainsi, le vrai père sera identifié et la justice pourra l’obliger à prendre ses responsabilités à l’égard de l’enfant.
Dans quel cadre peut-on réaliser un test de paternité ?
On ne peut pas réaliser un test de paternité quand on veut. Ce test se fait uniquement dans le cadre d’une procédure judiciaire pour confirmer ou contester le lien de parenté existant entre deux individus et pour obtenir ou annuler une pension alimentaire. Donc, la réalisation d’un test de paternité en dehors d’un cadre judiciaire est complètement illégale. La demande de test de paternité doit être effectuée par l’enfant lui-même ou par sa mère s’il n’est pas encore majeur. Pour valider la réalisation du test, la mère doit démontrer l’existence d’une relation intime avec le supposé père avant la naissance de l’enfant. Il faut toutefois noter que pour entamer une recherche et ensuite réaliser un test de paternité, le présumé père doit être mis au courant et doit être consentant.
Il est impossible de faire le test sans le consentement du prétendu père, puisqu’il doit donner un échantillon de son ADN en laboratoire. Si le prétendu père a une excuse valable, il peut refuser un test de paternité. Néanmoins, si le refus n’est pas justifié, cela peut être considéré par le juge comme un aveu de paternité.
Le fonctionnement d’un test de paternité
Pour effectuer un test de paternité, les laboratoire comme Pro-Paternite.com utilisent l’un des ces 2 méthodes.
La première méthode consiste à réaliser des examens sanguins et faire une comparaison entre le sang de l’enfant et du père présumé.
La deuxième méthode est l’utilisation des empreintes génétiques des deux individus concernés pour identifier la relation existant entre eux. Pour cela, on peut utiliser un échantillon de salive, des cheveux ou autres parties du corps permettant d’avoir de l’ADN à tester. En outre, le test doit être réalisé par des spécialistes agréés. Si les ADN sont identiques, cela confirme un lien de paternité de plus de 99 % entre les deux individus.